Il était plus que temps que je revienne avec un nouvel article #mondressingadoré. Après avoir effectué le tri de ma garde-robe, celle-ci trouve peu à peu une cohérence : je ne me force plus à porter du rose ou du vert pâle, parce que j’ai flashé sur une tenue et que c’est si beau quand une amie le porte. Non, ce n’est pas moi, ça ne me correspond pas donc basta. J’ai aussi réalisé quelques achats et identifié certaines pièces qui me semblent nécessaires. Tout l’équilibre est de choisir des vêtements adorés, sans tomber dans la “dépensite aigue”… D’autant qu’en matière de mode éthique, les prix restent élevés. Les achats doivent donc être conscientisés, réfléchis, mûris… pour éviter de (re-)tomber dans le piège éternel de la surconsommation.
Mais tout d’abord, un petit point sur le post-tri de ma garde-robe. J’ai mis en vente la plupart des vêtements en état d’être revendus sur la célèbre plate-forme Vinted, mais aussi sur des groupes Facebook locaux. Et le bilan n’est pas très positif. Il est difficile de revendre ses vêtements. Loin de moi l’idée de vous décourager mais vraiment, c’est fastidieux. J’ai par exemple des robes IKKS en parfait état que je refuse de brader à 15€, mais dès lors elles ne partent pas. Dans l’autre sens, des petits t-shirts tout simples vendus 2 euros ne ramènent pas les foules non plus. Bref, je pense qu’à un moment il faut accepter la réalité et tout donner à une oeuvre de charité pour éviter d’encombrer sa maison. Si vous êtes dans le même cas que moi, donnez-vous un délai : par exemple, après un mois de mise en vente, vous bradez de moitié, et au second mois, vous donnez. Une stratégie qui permet de se débarrasser graduellement de la valeur que l’on octroie à un vêtement, et de passer finalement à autre chose.
De futures tenues adorées
Même si je n’ai pas encore suivi l’atelier Couleur et Morphologie de l’Atelier MoonDust donné par BeColors (mon amie Nathalie en parle sur son blog ici), j’ai déjà pu identifier quelques basiques pour ma garde-robe. J’ai aussi fait une sélection de tenues coups de cœur, pour lesquelles je suis en réflexion : craquera, craquera pas… ? Au travers de mon analyse, je me suis rendue compte qu’il me manquait principalement plusieurs tenues estivales pour le travail : des tenues décontractées et légères tout en restant féminines. Des robes fluides de Balzac Paris m’ont tapé dans l’œil, d’autant qu’elles sont issues de leur collection responsable et fabriquées en Tencel, une fible en cellulose, matière biodégradable.
La fameuse coupe midi est par exemple idéale puisqu’elle permet de mettre sa silhouette en valeur tout en exhibant uniquement ses chevilles. J’ai aussi repéré une sublime jupe en faux cuir chez Poétique Paris, qui sera parfaite avec des bas pour la rentrée. Niveau couleur, sans surprise, le noir est au rendez-vous.
De nouveaux pantalons me semblaient également essentiels : mes jeans commençaient à se trouer et ça faisait des années que je n’en avais pas acheté une nouvelle paire. J’ai donc opté pour la location de deux jeans chez Mud Jeans. Oui, la location, vous avez bien lu, ou plus exactement du leasing. Vous payez 30€ pour accéder au système de leasing, puis 7,50€ par mois et par jeans loué. Vous pouvez louer jusqu’à 5 jeans par année sous un même abonnement de 30€. Fin de l’année, soit vous les gardez et ne les payez plus, soit vous les renvoyez et poursuivez votre abonnement avec un nouveau modèle. Je suis absolument ravie des modèles que j’ai choisis (Skinny Hazen dip dry et Skinny Lilly pure blue) et ils sont hyper confortables.
Et puis, je vous en avais déjà parlé, le pantalon large noir me semblait également un basique indispensable, et je l’ai trouvé ! Chez Sézane, fabriqué en Europe, il est d’un confort absolu. Sa coupe est parfaite et il est polyvalent. Un investissement que je suis ravie d’avoir fait. J’ai aussi très envie de trouver une combinaison confortable, comme par exemple celle que propose Balzac Paris.
J’aimerais également m’offrir l’un ou l’autre t-shirts et tops à la coupe bien faite (comme ceux en couverture, de chez Patine), pas trop ajustée et sans décolleté. Finalement, ses tenues peuvent être portées au travail, mais aussi en vacances et le we, elles sont donc des basiques essentiels. Les tops de la couverture, de la marque Patine, en est un bon exemple. Je voudrais également compléter mes tenues par deux vestes : un blazer, c’est pourquoi je me suis inscrite à Capsule Wess, qui est en train de concevoir un blazer avec ses clientes. Je voulais une petite veste en jeans, ça tombe bien car ma maman avait gardé celle que je possédais quand j’avais 16 ans… qui est toujours en parfait état ! Bingo : une combinaison gagnante avec une jolie petite robe ! Il va également me falloir une nouvelle veste en cuir, la mienne tombant en miettes. Or, l’amour du cuir ne se concilie plus avec avec mes convictions environnementales. Même l’odeur de mon perfecto en cuir d’agneau me répugne. Merveille, la marque Poétique Paris propose des superbes pièces en cuir vegan, mais qui valent leur pesant d’or… J’économise d’ici là…
Accessoires adorés
J’ai poussé le tri de ma garde-robe jusqu’aux chaussures et aux bijoux. Niveau chaussures, de nouvelles sandales Minuit sur Terre sont nécessaires, couleur camel, un intemporel qui s’accorde avec tout et des baskets hautes, de type Converse, surtout quand la marque sort une gamme recylée : les Converse Renew, à base de plastique recyclé. Quant aux bijoux, ce sont surtout des boucles d’oreille dont j’ai fait le tri : celles que je ne porte tout simplement jamais, car elles ne me correspondent pas, sont très lourdes, trop colorées, trop cacailles, ou bien j’y suis allergique. Mon amour pour les bijoux est toujours à son comble, et je résiste à toutes les beauties qui se présentent. J’ai promis à Nathalie d’Atelier292 de ne pas céder à la tentation avoir de savoir si j’étais “argent” ou “doré”. En attendant, voici mes dernières trouvailles… Comme vous le voyez, ma tendance pour les créoles s’affirme définitivement ! Qu’il s’agisse de créoles tortoise Jan’N’June, tendance ethnique chez Balzac Paris, les racées de Salomé Charly Cousseau (en bas à gauche) ou encore les créoles pures et dures d’Un Oiseau sur la Branche.
Pourquoi planifier ses achats ?
Ce que je vous ai présenté dans cet article, c’est la manière dont je fonctionne pour mes achats depuis que “j’éthique ma mode”. Cela me permet de ne plus (trop) céder à l’impulsion mais de cerner un achat. Attention, je suis loin d’être parfaite, j’ai par exemple craqué pour cette robe Kabanes, sortie de nulle part, et ce n’était pas prévu (ceci dit, je lorgnais dessus depuis des mois). Je concocte donc des listes de vêtements que je chéris de loin, d’abord. Je compare les prix, les coupes, les matières, l’entretien… Puis, j’élimine petit à petit ce qui ne m’est pas vraiment essentiel, ou ce dont je me lasse déjà sur photo. Par contre, si je reviens sur un vêtement un mois ou deux après l’avoir vu, je sais que c’est un coup de cœur durable, alors, si mes finances me le permettent, je me l’offre… Un mois ou deux, vous dites-vous ? Oui ! L’inconvénient, c’est que, parfois les vêtements sont en rupture de stock (d’autant plus que les petites marques ne créent pas un gros stock de tenues) mais l’avantage c’est que ce tri mental m’évite d’accumuler des tenues achetées impulsivement. Et croyez-le ou non, mais c’est savoureux, de rêver à une tenue future…
Et vous, comment achetez-vous vos vêtements ? De manière réfléchie ou impulsive ?
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Hello,
Merci pour cet article intéressant ! J’essaie d’acheter mes tenus de manière réfléchi, d’habitude je mise sur la prune, ma couleur préférée, et ça facilite l’organisation de mon dressing 🙂